NDR : cet article a été construit sous forme de « carrousel » pour les réseaux sociaux.  

Le texte dans son intégralité :

Ceux qui travaillent autour de la transition écologique et du CHANGEMENT DES COMPORTEMENTS se retrouveront sûrement dans ce carrousel dédié à … La dissonance cognitive

(Véritable cauchemar des projets de transition.).

Votre public cible se dit « convaincu », voudrait agir – OU PIRE : PENSE AGIR – pour le bien commun. Mais… il y a comme une petite TENSION INTERNE dans son système de pensée.

De nettes incohérences.

(@Anne-Marie ne sourit pas, TOUT LE MONDE peut être sujet à la dissonance cognitive…)

La dissonance cognitive dans les projets de transition écologique est souvent liée à de NOUVELLES CONTRAINTES qui s’imposent au sujet.

La balance interne bénéfices / efforts est déséquilibrée. Le cerveau phosphore : il fait marcher à fond la machine à récits pour JUSTIFIER son (mauvais) choix.

Et finalement il édifie UN VÉRITABLE REMPART pour éloigner la difficulté.

Face à cet état de fait, peut-on réellement, nous autres communicants, contrer la dissonance cognitive ? 

La réponse est OUI Ouf ! Et on vous partage notre retour d’expérience.

Pour commencer : il faut absolument bannir LE BULLSHIT !

Il n’y a rien de pire, pour un public déjà hésitant, que de se heurter à un échec ou une déception.

Votre cible fait déjà un véritable effort. Si elle se rend compte que la solution proposée n’est pas efficiente ou, pire, qu’elle lui a été proposée pour servir un autre dessein*…

*justification de fonds, KPIs en vue d’une réélection, copinage, greenwashing, j’en passe et des meilleures…

GAME OVER

La partie est perdue… et pour très longtemps !

Les initiatives futures seront écartées immédiatement par son cerveau super prolixe.

Une fois cette erreur de débutant écartée voici nos 7 préconisations pour des communications efficaces.

1- Parlez juste, Restez humble.

Choisissez la voie de l’honnêteté.

Expliquez votre parti pris : l’éolien parce que… le photovoltaïque parce que… l’hydrogène parce que… la méthanisation parce que… Personne ne peut se vanter en 2022 de détenir LA solution, justifiez humblement votre choix auprès de vos interlocuteurs.

2- Faites tester votre solution.

Le premier pas est souvent le plus difficile à franchir.

Un simple essai peut parfois « convertir » durablement votre cible : la gratuité du bus pendant un mois, la boîte à compost, le prêt d’une voiture électrique, une récompense pour 1 mois de co-voiturage, etc.

3- Ne culpabilisez pas vos publics.

Vous produiriez l’effet inverse !

Plus vous allez apporter d’éléments contradictoires et moralisateurs plus le cerveau de votre cible dissonante va produire des « justifications » à la chaîne.

Il est rompu à l’exercice !

4- Impliquer les différentes parties prenantes.

La solution de demain peut être partout.

Impliquez l’ensemble de votre écosystème dans vos débats publics et phases test pour susciter plus d’engouement et enrichir votre vision.

5- Expliquez, expliquez, expliquez.

Sans pédagogie (et partage) vous irez nulle part.

Nous sommes dans une nouvelle période de grandes découvertes. Alors pour embarquer le plus possible de publics, nous nous devons de partager le peu de connaissances dont nous disposons.

6- Valorisez les initiatives (même petites)

C’est le principe du fameux Nudge.

Présenté ça et là comme l’ultime (le seul?) levier face à la dissonance, le nudge n’est pas miraculeux, mais il a le mérite d’apporter un point d’ancrage dans le dialogue.

7- Et enfin, écouter les objections.

Pas par simple politesse.

Mais parce que vos détracteurs vous aideront à améliorer votre proposition de valeur.

Ils détiennent eux-aussi une part de vérité (et connaissent parfois mieux le terrain que vous). Seule une écoute active vous permettra d’accéder à ces pépites.

Vous exploitez d’autres leviers dans vos campagnes de communication ?

N’hésitez pas à nous les partager en commentaire 😉